Une des habitudes les plus destructrices pour ton leadership est la comparaison. Quand on se compare aux autres, en général on le fait depuis ce que l'on perçoit comme des "défauts" chez nous vers ce qu'on perçoit comme des "qualités" chez les autres.
C'est une belle recette pour être malheureux car déjà il est impossible d'être quelqu'un d'autre (bon ok merci captain obvious), mais aussi car même si cela était possible, nous deviendrions cette autre personne en entièrement. Pas uniquement ce que l'on aime chez nous et ce que l'on aime chez eux. Non, ce serait l'ensemble des qualités et défauts de l'autre qu'on devrait prendre en échange de l'ensemble de nos qualités et défauts.
Plus je fais ça, moins je peux faire de place pour mon propre leadership.
Il y a une fable qui illustre cette vérité avec élégance :
Il était une fois un jeune tailleur de pierre qui regardait avec envie le riche marchand qui l'employait. Un jour, alors qu’il murmurait pour lui-même, rêvant de ce que ce serait d’avoir autant de liberté et de pouvoir, un ange apparut soudain et lui dit : « Tu es ce que tu as pensé. »
En un instant, le tailleur de pierre devint le marchand. Il était très heureux de sa nouvelle vie, jusqu’à ce qu’il aperçoive le roi du pays passer avec sa suite. "Voilà la vraie vie", pensa-t-il. À peine avait-il formulé ce souhait que l’ange le réalisa, et le marchand devint le roi.
Tout allait bien jusqu’à ce qu’un beau jour d’été, le roi se mette à transpirer sous ses lourds vêtements royaux. "Quelle liberté et quel pouvoir a le soleil, pensa-t-il. Il peut flotter dans le ciel et faire s’évaporer l’eau, même d’un roi. Voilà ce que je voudrais être."
Aussitôt cette pensée apparue, l’ange réapparut et exauça son souhait. Le roi devint le soleil et s’émerveilla de sa liberté et de son pouvoir alors qu’il flottait haut dans le ciel. Mais, au bout d’un moment, un nuage apparut et bloqua sa vue sur la terre. Lorsqu’il vit les éclairs jaillir du nuage et entendit le grondement du tonnerre, il comprit qu’il était en présence de la vraie liberté et du vrai pouvoir. Avant même qu’il ne réalise ce qui se passait, l’ange l’avait transformé en nuage.
Quel plaisir c’était pour cet homme-nuage de déverser la pluie sur la terre ! Partout où il passait, des forêts étaient emportées, et des flaques devenaient des océans dans son sillage. Mais peu importe ses efforts, une immense montagne de pierre restait immobile et insensible à sa pluie. "C’est sûrement cela le pouvoir ultime, pensa-t-il. Se tenir droit face à toutes les circonstances – voilà la vraie liberté et le vrai pouvoir."
En un instant, l’ange exauça son souhait, et l’homme ressentit la puissance incroyable d’être immobile au cœur de toutes les tempêtes. Pourtant, alors qu’il savourait sa force immense et sa résilience, il aperçut un petit homme en train de tailler sa base avec un pic, un ciseau et un marteau. "Cet homme est encore plus puissant que moi", pensa-t-il. "Regarde comme il peut retirer des morceaux de pierre de moi avec quelques coups de ses outils puissants. Voilà la liberté et le pouvoir que j’ai toujours désirés."
L’ange apparut à nouveau et dit une fois de plus : « Tu es ce que tu as pensé. » Et sur ces mots, le tailleur de pierre, plus vieux mais plus sage, reprit son chemin.
Cette fable illustre une vérité essentielle : nous passons souvent notre vie à chercher ailleurs ce que nous avons déjà en nous. Comme l’a si bien dit Emerson..
"L'envie c'est l'ignorance, la comparaison c'est le suicide"
Cette phrase tirée de son magnifique essai "Self Reliance" (compter sur soi) nous montre que si je ressens de l'envie, je fais preuve d'ignorance des avantages que je ne vois pas chez moi et des inconvénients que je ne vois pas chez les autres en rapport à une situation précise. Cela m'empêche de me concentrer sur mon propre potentiel et de l'exploiter pleinement.
Enfin, en me comparant, je me suicide, car essayer d'imiter les autres revient à renier ma propre individualité. En cherchant à être quelqu'un d'autre, j'abandonne une partie essentielle de moi-même, ce qui équivaut, symboliquement, à un "suicide" de mon identité. Chaque individu a un chemin unique à suivre, et imiter celui des autres, c'est passer à côté de sa propre mission ou de son authenticité. L'imitation nous déconnecte de notre créativité et de notre intuition, qui sont les véritables sources de nos réalisations.
Emerson invite chacun à reconnaître que la vraie force réside dans l'authenticité. En cessant de se comparer ou d'imiter, on peut vivre pleinement en accord avec soi-même. Cela ne signifie pas ignorer les autres, mais s'inspirer de leur parcours tout en restant fidèle à son essence.
Dans le fond on parle ici de gratitude.
La bonne nouvelle c'est que tant que je ressens de l'envie et de la comparaison c'est un signe que j'ai des choses à réintégrer en moi. Ce n'est pas mal en soi, c'est même à mon service car cela me montre que j'ai des forces en moi dont je n'ai pas conscience. Et avec un travail de coaching je peux les mettre en lumière.
“Tant que vous n'aurez pas rendu votre inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous l'appellerez le destin” – Carl Jung
Mettre de la lumière veut simplement dire mettre de la conscience sur quelque chose qui est inconscient.
Ce que j'envie chez les autres existe déjà en moi, mais souvent de façon inconsciente ou sous une autre forme. C'est un des Principes Universels de la transformation. Tant que je ne la reconnais pas, je chercherai à imiter les autres, pensant qu'ils sont supérieurs.
C'est pas de l'humilité, c'est carrément du dénie de soi.
"L'humilité ne consiste pas à penser moins de soi, mais à penser moins souvent à soi." – C.S. Lewis.
En effet je ne suis pas humble car je me dénigre, mais car je pense moi souvent à moi. Et je ne peux pas penser moins à moi si je suis constamment dans la comparaison. Subtilement j'ai l'impression de penser aux autres, mais en fait je pense aux autres en référence à moi. Alors que quand si je suis capable de voir en quoi ma vie est à mon service et l'Unicité de ma vie, je peux en prendre les reines et kiffer chaque seconde pour en développer le potentiel.
Pour ma part j'ai longtemps trouvé que j'étais trop "petit" par rapport aux autres hommes avec mon 1m74. Or le Principe universel que j'ai évoqué dit que je ne peux pas me percevoir consciemment comme "petit" sans avoir en moi une perception inconsciente d'être "grand". J'ai donc scanné ma vie pour voir toutes les formes sous lesquelles je suis "grand". Que ce soit dans la curiosité, la perspicacité, la vivacité d'esprit, la résilience, etc... Jusqu'à temps que je me rende compte que je suis aussi "petit" que "grand" sur tous les pans de la vie en tant qu'être humain. Et aujourd'hui je ne me dévalorise plus devant un homme plus grand que moi de taille.
Ca peut sembler intellectuel, mais je t'assure quand quand la perception s'est rééquilibrée, cette compréhension (du latin "prendre" avec "soi") s'est manifestée par un état physiologique de gratitude et de sérénité magnifique. Et ça m'a libéré de l'énergie pour faire autre chose que de compenser ce que je percevais être un manque.
Être un leader, c’est mener une vie inspirée de l’intérieur, pas dictée par l’extérieur. Je ne peux guider les autres qu’au niveau où je me guide moi-même.
C’est la première étape de mon coaching : révéler en toi ce que tu cherches chez les autres, jusqu’à ce que tu te dises : "Putain, ma vie est ouf et j’ai tout ce qu’il faut pour atteindre mon objectif."
Ensuite, nous travaillons sur la stratégie. Mais tant que tu es dans l'ignorance et le déni, aucune stratégie ne pourra délivrer 100 % de ses résultats.
Si tu veux arrêter de te comparer et reconnecter avec ton unicité, je peux t’aider. Ensemble, nous révélerons tes forces et ton potentiel pour que tu puisses enfin avancer en toute confiance. Contacte-moi pour commencer cette transformation.